Les Chroniques du Menteur
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Le monde selon AL

jeudi 30 juillet 1998, par Pierre Lazuly

Opinions d’un certain AL, rencontré sur le Forum d’Idées-Action :

« D’abord, je ne suis pas contre la disparition de l’Etat au sens traditionnel. J’ai même tendance à me dire que cela pourrai être une bonne chose. Je sais que la disparition de l’Etat au sens traditionnel est déroutante, mais je ne l’exclu pas pour autant. Je pense que tous les services qui sont assurés par l’Etat pourrai l’être par le secteur privé concurrentiel avec l’énorme avantage pour les consommateurs, ex-contribuables-usagers, que les services seraient de meilleure qualité, à des couts moindres et qu’on serai libre de les consommer comme bon nous semble. »

« D’autre part, je suis absolument contre ton idée que le droit viendrait de la puissance publique qui pourrai décider arbitrairement de ce qui est juste ou non. Le droit est qq de naturel. C’est la conséquence de la légitime défense de notre personne, de nos libertés et de nos biens. Ce n’est pas le caprice de qquns qui se retrouvent pendant qqtemps au sommet du pouvoir. Ou alors il ne reste plus de place pour la tyrannie. »

« Un truc appelé « Etat Démocratique » assure en France différents services : La sécurité intérieure, la Justice, la retraite, l’assurance maladie... Si nous ne sommes pas satisfaits de ses services nous devrions donc avoir la liberté de passer par un autre fournisseur, un organisme privé par exemple. Est ce le cas ? NON !!! Cet « Etat Démocratique » nous tyranniserait t-il en nous empechant d’exercer des libertés auxquelles nous avons droit ? OUI !!! »

La réponse d’un certain Wan fut cette citation de Jean Ziegler :

« Kant définissait l’Etat comme une « communauté de volontés impures sous une règle commune ». Comment définir les volontés impures ? Tout homme est habité par les pires passions, des énergies destructrices, la jalousie, l’instinct de puissance. Mais dans de rares instants de lucidité, il abdique une partie de sa liberté au bénéfice de la volonté générale et du bien public. Avec ses semblables, il fonde la « règle commune », l’Etat, la loi. La liberté la plus totale préside à cette fondation. »

PIERRE LAZULY
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