« Un aftershave composé à base de la sécrétion des aisselles des hommes en pleine activité sexuelle a été testé avec succès aux Etats-Unis, où ses porteurs auraient décuplé leurs rencontres sexuelles » rapportait mardi le Daily Telegraph. Décidément, les Américains nous étonneront toujours.
Ca doit être mon côté archaïque, mais pour moi, un aftershave, c’est tout de même pour dégager un parfum agréable - lequel, allié à notre charme naturel, nos oeillades expertes et nos sourires ravageurs, nous permet de séduire avec une aisance insoupçonnée quantité de brunes et de blondes. Et sous leurs mains expertes, contre leurs corps enflammés, le plaisir est d’autant plus grand qu’il procède directement du désir.
En écrivant cela, j’ai l’impression - si vous me passez l’expression - d’enfoncer des portes ouvertes. Et pourtant, au pays du grand miracle libéral, le sexe n’est plus ce qu’il était. Je suis un gros con dégoulinant d’égoïsme ? Pas grave, je vais me mettre un peu de DiCaprio Fever sous les aisselles. Je suis une vieille peau mal fagotée ? Pas grave, Bob n’aura qu’à prendre une double dose de Viagra.
De toute façon, on s’aime pas.