Dans le courrier des lecteurs, cette contribution de Pierre :
Entendu ce matin sur France Inter une phrase du genre : « l’anticyclone va encore nous infliger une nouvelle vague d’alertes à la pollution ». Car ce ne sont pas nos bagnoles et nos industries qui polluent, c’est tout bonnement l’absence de vent... Il y a des tournures journalistiques qui vous coupent le souffle !
Leur petit air cynique à la botte de notre chère société de consommation commence à être aussi frelaté que l’air de nos villes. Décidément, on est vraiment peu de chose : un petit vent frais sauve nos vies chaque matin depuis le début de l’ère industrielle ! Aura-t-il encore assez de force pour palier à nos individualismes automobiles, ou abandonnera-t-il face à tant d’irresponsabilité ?
C’est ce qui s’appelle m’oter la chronique de la bouche.